vendredi 14 septembre 2012

Sweet dreams are made of this, who am I to disagree ?

Iron Maiden dans les oreilles. Une journée bien remplie. Très bientôt la rentrée ! Cela m’a quelque peu angoissée pendant la semaine, mais maintenant j’ai plutôt hâte, quoique je craigne un peu la longueur de la journée. Je vais partir dimanche avec plein d’affaires pour compléter mon installation, et rester une soirée tranquille avant le grand saut. Le seul gros souci continue d’être financier, et il est de taille. Mais ça ira, d’une façon ou d’une autre. Je prends tout ça un peu plus sereinement.
Un peu envie d’écrire et un peu peur de m’y mettre. Je passe à Anathema. Puissance dans la retenue. Anathema, c’est la couleur du ciel.

Je peux aller n’importe où et faire n’importe quoi (because I am the Lizard King, of course). Je crois que je n’y croyais plus, en fait. Grossière erreur. On s’enferme soi-même, toujours. On ne se rend pas compte que lorsqu’on croit subir, en fait on consent. Je crois que j’avais perdu cette flamme qui permet de rester debout, même quand on est terrifié.

Je fais des cauchemars obsédés par la mort. J’ai rêvé qu’on me tirait dessus, et que je tirais sur quelqu’un. Quoique j’ai une balle dans le front, j’étais encore vivante pour voir l’autre mourir. Ça vous paraîtra moins dramatique si je vous dis qu’il s’agissait de l’agent Mulder :) J’ai rêvé que quelqu’un que je connais et apprécie avait une maladie incurable. Je n’arrivais pas à m’habituer à l’idée, non qu’elle meurt, mais qu’elle puisse l’accepter, ainsi que ceux qui l’aimaient. Je me trouvais dans un très grand cercueil. Juste pour essayer. Mais j’en sortais en vitesse, claustrophobe. J’aurais aimé me souvenir d’autres détails de ce rêve terrifiant. Comme celui de la vieille femme qui hurlait, complètement perdue. Que j’essayais de réconforter en lui demandant de me regarder droit dans les yeux. Mais dont le regard me terrifiait trop pour que je parvienne à la calmer. Essayer de parler, sans pouvoir. Dans une maison où les lumières ne fonctionnent plus.
Bref, je me demande ce que réserve cette nuit. Peut-être des rêves d’une autre teneur. Remarquez, ces rêves où je me suicide sans mourir et où je vois couler mon propre sang comme une petite fontaine ; ces rêves me changent des rêves de requins et de serpents.
Ce qui est « chouette », c’est que ces rêves me semblent plutôt sensés, je veux dire que j’en tire quelque chose. Des éléments de réflexion sur ma propre vie. On dirait que l’inconscient vient au secours du conscient.
Sans parler de la source d’inspiration, si je ne rêvais pas, je peux vous dire que j’écrirais nettement moins.
Et puis le fait que je raconte ces cauchemars horribles dans ce post signifie que pour moi, ils sont positifs. Justement parce qu’ils m’aident à comprendre ce que ma petite conscience étriquée et bornée ne veut pas comprendre. Ils m’aident à démêler la trame, et d’une certaine façon, à lutter contre mes propres peurs. Ils les exorcisent, aussi. Bref, je les prends comme des guides. Et là je remercie le hasard, l’évolution, Mère Nature, Dieu, ou tout ce que vous voulez, de la perfection de la machine cérébrale.
Vous faites de beaux rêves, vous ?