(Titre à prendre avec légèreté et en chantant, c'est le générique de la série Scrubs ;)
Voilà, un peu de sincérité et d'honnêteté ne font pas de mal, et j'ai quelques trucs que j'ai envie de dire à propos de moi et de mon attitude, parce que les personnes qui me lisent sont mes amis. Voici donc, j'ai réfléchi hier soir, et je vous fais un copier-coller de ces fameuses réflexions :
Je suis comme Carla dans Scrubs : je passe mon temps à juger les autres pour me faire croire que je suis mieux qu'eux, et pour éviter de me juger moi-même. Je ne suis si pas si noble que je voudrais le faire croire, des fois je suis même vraiment pitoyable. J'ai essayé de faire croire à tout le monde que je n'avais pas de problèmes d'égo et des principes bien établis. J'ai des principes, mais ils ne sont pas si rigides que cela. Et c'est finalement une bonne chose, de reconnaître et d'accepter ce que l'on est. Si je ne l'ai jamais voulu, c'est par peur d'être médiocre, et qu'on me trouve médiocre. Je ne veux pas être comme tout le monde. Je veux être moi. Et je réalise que je le suis déjà, que tout le monde l'est. Je dois arrêter de me poser tout le temps en conflit avec la terre entière, avec moi, avec les gens que j'aime, avec les systèmes de pensée. L'esprit de contradiction est une forme d'imitation. Laurent Loty me l'a appris il y a quelques mois. Le conflit, c'est bien, mais quand c'est juste et que ça en vaut la peine. Concilier l'idéal avec le réel, ce n'est pas faire des compromis, mais ne pas figer les choses dans des cadres rigides. Je dois accepter cette mouvance, et m'en accommoder ; de plus j'accompagne le mouvement universel, et mon être même n'est que fluctuations rêveuses...
J'ai voulu être comme ça pour me différencier, notamment de Nathalie à qui je ressemble tant. Mais là où je vois l'impasse, je dois faire demi-tour.
Voilà, et j'espère que vous ça va. Je suis un peu dans ma coquille en ce moment, notamment parce que j'ai peur de perdre ma concentration sur les différents travaux que j'accomplis. Je me détourne un peu trop des autres, même des plus proches. Mais ça va pas me tuer de prendre une demi-heure pour envoyer des mails.
ça me réconforte, quand je trouve difficile de maintenir le cap, et quand je doute de moi-même et que j'ai peur de l'échec, de savoir que chacun de vous se bat aussi, et qu'on peut être solidaire et se comprendre.
J'ai peur des évaluations, normal, surtout quand j'y engage de moi-même. J'ai peur des deadlines qui m'obligent à me lancer. Et j'ai peur de ne pas avoir le temps, pour tout, de me laisser déborder. Car voyez-vous, je suis du genre à emprunter cinq bouquins sur un coup de tête, et m'apercevoir que je n'aurai pas le temps de tous les lire, et ça me contrarie. Toujours l'impression de manquer des choses. Dur de faire des choix.
Enfin voilà, mais sinon, ça va bien, j'ai juste l'impression d'être un peu secouée par la tempête qui passe sur le navire, mais on en a vu de bien plus dangereuses !
C'est dur d'être aimé par des cons
Il y a 9 ans