À mon âge, c'est probablement anormal de mater autant d'animes et autant de yaoi. Et d'écrire de la fanfic comme une forcenée. Je devrais sans doute être en train protéger ma progéniture, râler le plus possible, demander à autrui de me protéger au lieu de me protéger moi-même, ranger ma fierté et officier en tant que, comme l'avait dit Sartre dans La Nausée, "distributeur d'expérience".
Il n'en est rien. Je n'ai pas peur de vieillir, pas vraiment. Depuis mon adolescence je suis en guerre contre le monde "adulte". L'autre jour je lisais un article qui vantait les mérites du shonen pour la jeunesse. Je pense que ce sont des leçons qu'on ne cesse jamais d'apprendre, et les shonen m'émeuvent toujours autant.
Tous les jours, je me sens comme ça :
(Fairy Tail: Erza vs 100 monsters)
Je continuerai à chialer comme une gamine devant ces mangas. Je n'ai plus quinze ans, bon sang, ça fait seize ans que je n'ai plus quinze ans. Mais je ne considère pas ma sensibilité et mon désir de légèreté comme des faiblesses mais au contraire comme des parties de moi qui me rendent plus fortes. Et peu importe si je ne serai jamais une "adulte", si comme Nath, j'arrive à quarante ans avec des bas rayés, des mitaines et des grosses chaussures "comme les jeunes". Parce que la vie ne s'arrête pas à l'âge adulte. Parce que je ne me sens pas l'obligation de devenir terne et chiante juste parce que je suis entrée dans ma quatrième décennie. Rien ne me retient, rien ni personne. Je ne céderai pas. Défendre son mode de vie n'est pas si aisé, mes amis m'ont appris à le comprendre. Gardez courage, parce que ce qu'on a dans le cœur, c'est quelque chose dont la valeur n'est en aucune façon comparable aux "projets", aux pressions, aux sales cons. C'est nous. C'est notre force vitale, notre raison de vivre. Peu importe que les gens nous détestent et nous blessent. À la fin de la journée, on est toujours seul avec soi-même. Et se regarder dans une glace honnêtement sans se sentir mal à l'aise, pour moi, ça vaut tout le confort du monde.
Il n'en est rien. Je n'ai pas peur de vieillir, pas vraiment. Depuis mon adolescence je suis en guerre contre le monde "adulte". L'autre jour je lisais un article qui vantait les mérites du shonen pour la jeunesse. Je pense que ce sont des leçons qu'on ne cesse jamais d'apprendre, et les shonen m'émeuvent toujours autant.
Tous les jours, je me sens comme ça :
(Fairy Tail: Erza vs 100 monsters)
Je continuerai à chialer comme une gamine devant ces mangas. Je n'ai plus quinze ans, bon sang, ça fait seize ans que je n'ai plus quinze ans. Mais je ne considère pas ma sensibilité et mon désir de légèreté comme des faiblesses mais au contraire comme des parties de moi qui me rendent plus fortes. Et peu importe si je ne serai jamais une "adulte", si comme Nath, j'arrive à quarante ans avec des bas rayés, des mitaines et des grosses chaussures "comme les jeunes". Parce que la vie ne s'arrête pas à l'âge adulte. Parce que je ne me sens pas l'obligation de devenir terne et chiante juste parce que je suis entrée dans ma quatrième décennie. Rien ne me retient, rien ni personne. Je ne céderai pas. Défendre son mode de vie n'est pas si aisé, mes amis m'ont appris à le comprendre. Gardez courage, parce que ce qu'on a dans le cœur, c'est quelque chose dont la valeur n'est en aucune façon comparable aux "projets", aux pressions, aux sales cons. C'est nous. C'est notre force vitale, notre raison de vivre. Peu importe que les gens nous détestent et nous blessent. À la fin de la journée, on est toujours seul avec soi-même. Et se regarder dans une glace honnêtement sans se sentir mal à l'aise, pour moi, ça vaut tout le confort du monde.
(Yipi yeah si ce commentaire veut bien se poster)
RépondreSupprimerJ'ai souvent regretté de n'avoir plus de "meilleure amie" comme je l'entendais à quinze ans. Mais j'ai une soeur :)