Voilà, j'ai hésité longuement, et puis, le fait est que j'ai toujours l'envie et le besoin d'alimenter ce blog, où j'ai l'impression de pouvoir "me lâcher" réellement. Je ne sais pas qui le lit encore, et peut-être que c'est un coup dans l'eau, et allez savoir pourquoi j'éprouve ce besoin de partager ce qui se passe dans ma tête d'une façon brut et personnelle, mais je constate simplement que c'est comme ça.
Alors je reviens entre ces pages, qui n'ont nulle prétention et rien d'officiel.
Tiens, bah justement, si vous lisez ce post, pouvez-vous vous signaler en commentaire ? Comme ça, je saurai :) Merci !
Et c'est le retour des mes états d'âme :)
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Alors je reviens entre ces pages, qui n'ont nulle prétention et rien d'officiel.
Tiens, bah justement, si vous lisez ce post, pouvez-vous vous signaler en commentaire ? Comme ça, je saurai :) Merci !
Et c'est le retour des mes états d'âme :)
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La journée
traîne à sa fin avec pesanteur. Je me débats avec la sensation que c’est en
vain. Le sol cède sous mes pieds à la façon de sables mouvants. Je ne parviens
pas à m’accrocher. Je laisse le monde entier se vider, s’évider. Je me sens
totalement vide d’énergie. Pour tout.
La musique
me fait du bien, j’essaie de m’auto-persuader, de me dire que je peux y arriver.
Ressusciter mes envies, et surtout ma confiance.
La musique
de mon adolescence est toujours la meilleure dans ces moments-là.
En fait,
elle m’aide à catalyser mon émotion, à transformer la tristesse brute et brutale
en énergie presque meurtrière. Elle est alchimique. Elle m’aide à survivre.
C’est peut-être
cela qui me manquait tellement ces temps-ci : mes dix-sept ans.
Pour
retrouver le goût de vivre, m’autoriser les sorties de route. Même si elles
sont nombreuses. J’ai une putain de personnalité chaotique. Le chaos a bien des
avantages, mais il faut admettre qu’il est un colocataire qui emménage avec son
cortège d’ennuis… Le plus dur, au fond, c’est peut-être simplement de l’assumer.
Et bien sûr, le canaliser si on ne veut pas le voir régner en maître.
Dès que je
fais quelques pas, je perds ma confiance en moi vitesse grand V. ça, je pense
que c’est l’effet pervers du chômage. Cinq mois maintenant.
Je me
débats avec des objectifs que je ne parviens pas à atteindre par manque de
volonté et d’énergie, les deux étant bien sûr intimement liés. Mais ça me donne
l’impression d’abandonner peu à peu, et à cause de ça, je suis rongée de
culpabilité. Uniquement envers moi-même, parce que personne ne me demande quoi
que ce soit. Mais c’est largement suffisant. J’ai toujours été très exigeante
envers moi-même et je continue à considérer que c’est une vertu. Mais la médaille a son revers. Je suis prise dans mes contradictions, et je me retrouve complètement vidée. Y a des moments comme ça, j'en bave.
Je lis toujours :)
RépondreSupprimerMême si je me débats moi-même avec mes propres contradictions en ce moment précis, ce qui me rend peu apte à réagir à ce message...
courage ma puce !
Merci :)
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