Iron Maiden dans les
oreilles. Une journée bien remplie. Très bientôt la rentrée !
Cela m’a quelque peu angoissée pendant la semaine, mais maintenant
j’ai plutôt hâte, quoique je craigne un peu la longueur de la
journée. Je vais partir dimanche avec plein d’affaires pour
compléter mon installation, et rester une soirée tranquille avant
le grand saut. Le seul gros souci continue d’être financier, et il
est de taille. Mais ça ira, d’une façon ou d’une autre. Je
prends tout ça un peu plus sereinement.
Un peu envie
d’écrire et un peu peur de m’y mettre. Je passe à Anathema.
Puissance dans la retenue. Anathema, c’est la couleur du ciel.
Je peux aller
n’importe où et faire n’importe quoi (because I am the Lizard
King, of course). Je crois que je n’y croyais plus, en fait.
Grossière erreur. On s’enferme soi-même, toujours. On ne se rend
pas compte que lorsqu’on croit subir, en fait on consent. Je crois
que j’avais perdu cette flamme qui permet de rester debout, même
quand on est terrifié.
Je fais des
cauchemars obsédés par la mort. J’ai rêvé qu’on me tirait
dessus, et que je tirais sur quelqu’un. Quoique j’ai une balle
dans le front, j’étais encore vivante pour voir l’autre mourir.
Ça vous paraîtra moins dramatique si je vous dis qu’il s’agissait
de l’agent Mulder :) J’ai rêvé que quelqu’un que je connais
et apprécie avait une maladie incurable. Je n’arrivais pas à
m’habituer à l’idée, non qu’elle meurt, mais qu’elle puisse
l’accepter, ainsi que ceux qui l’aimaient. Je me trouvais dans un
très grand cercueil. Juste pour essayer. Mais j’en sortais en
vitesse, claustrophobe. J’aurais aimé me souvenir d’autres
détails de ce rêve terrifiant. Comme celui de la vieille femme qui
hurlait, complètement perdue. Que j’essayais de réconforter en
lui demandant de me regarder droit dans les yeux. Mais dont le regard
me terrifiait trop pour que je parvienne à la calmer. Essayer de
parler, sans pouvoir. Dans une maison où les lumières ne
fonctionnent plus.
Bref, je me demande
ce que réserve cette nuit. Peut-être des rêves d’une autre
teneur. Remarquez, ces rêves où je me suicide sans mourir et où je
vois couler mon propre sang comme une petite fontaine ; ces
rêves me changent des rêves de requins et de serpents.
Ce qui est
« chouette », c’est que ces rêves me semblent plutôt
sensés, je veux dire que j’en tire quelque chose. Des éléments
de réflexion sur ma propre vie. On dirait que l’inconscient vient
au secours du conscient.
Sans parler de la
source d’inspiration, si je ne rêvais pas, je peux vous dire que
j’écrirais nettement moins.
Et puis le fait que
je raconte ces cauchemars horribles dans ce post signifie que pour
moi, ils sont positifs. Justement parce qu’ils m’aident à
comprendre ce que ma petite conscience étriquée et bornée ne veut
pas comprendre. Ils m’aident à démêler la trame, et d’une
certaine façon, à lutter contre mes propres peurs. Ils les
exorcisent, aussi. Bref, je les prends comme des guides. Et là je
remercie le hasard, l’évolution, Mère Nature, Dieu, ou tout ce
que vous voulez, de la perfection de la machine cérébrale.
Vous faites de beaux
rêves, vous ?
Perso j'ai rêvé qu'un cure-dent m'était rentré dans le pied, et qu'une grande douleur s'en ressentait.
RépondreSupprimerSinon, ces temps-ci, je rêve plutôt de fins du monde...
Ah oui je suis sure que c'était un signe très sérieux pour ta vie spirituelle, cette histoire de cure-dents... :D
RépondreSupprimerAh la fin du monde oui j'en rêve de temps en temps... Mais peut-être parce que c'est d'actualité :)
Cette nuit, j'ai rêvé d'une série de meurtres brutaux, et qu'à chaque fois que je pensais avoir trouvé qui était l'assassin, un nouveau meurtre venait contredire mon intuition.
RépondreSupprimerJe rêve beaucoup en ce moment, toutes les nuits je crois, mais seulement de choses insensées, dénuées de scénario, du moins d'un scénario assez cohérent pour rester dans ma mémoire au réveil... Ca fait des nuits chaotiques, mais j'aime bien :)